Est il plus facile de rester ou de partir?

Publié le par Sophie

Est il plus facile de rester ou de partir?

Franchement vous avez échappé à ça ... de vous coltiner un titre faisant un jeu de mot avec une chanson des 2be3 "Partir un jour sans retour/effacer notre amour/sans se retourner/ne pas regretter"... Pour les nostalgiques: https://www.youtube.com/watch?v=BpOYdzSayE0

Non toujours pas de photos de la cathédrale ou encore de Canterbury. Nous avons tous les temps pour faire les touristes, expliquer l'histoire de Canterbury.
Pour l'instant je suis au stade de dissection de la culture et des comportements anglais ou encore dans l'idée des déménagements, du fait d'être expatrié.... enfin voilà vous voyez ce que je veux dire... un bon sac de nœuds où rien n'est solvable et en plus je ne suis pas sûr qu'on veuille vraiment avoir la réponse.

Mais bon la question du jour porte à réflexion. Est il plus facile de rester ou de partir?

Pour être honnête, je ne suis encore restée nulle part donc je fais preuve de quelques hypothèses pour ce coté. Par contre, pour ce qui est de partir, je commence à être une spécialiste et si je ne deviens pas Reine d'un quelconque royaume, je pourrais toujours me recycler dans une agence de relocalisation spécialisée dans les départs d'expatrié.

Le bon sens et beaucoup de personnes s'accorderont à dire qu'il est plus facile de partir. Car rester, c'est devoir "batir du nouveau sur de l'ancien". Alors que pour la personne qui part c'est construire sur du nouveau, vivre de nouvelles aventures, rencontrer de nouvelles personnes. Cette personne est toujours et encore dans le mouvement avec la préparation des bagages voir cartons, la recherche d'appartement et à se chercher des nouvelles activités. Elle ne s'arrete pas vraiment comme pour oublier qu'elle est partie et pour faire face à l'absence des gens qui faisaient son quotidien.
Je peux donc concevoir qu'au début le départ soit plus facile pour la personne qui déménage. Cependant, les semaines passent, le manque se fait de moins en moins ressentir et la personne qui est resté a réussi à reconstruire son quotidien, sa vie sans la personne et souvent à cette même période que celle qui est partie a son nombre d'activité qui décroit, que tous le mouvement des débuts pour s'installer s’essouffle. C'est à ce moment, que la situation s'inverse, que la personne qui est partie aura le petit coup de blue du début. Dieu merci, même du haut de toute la royauté de ma personne, je sais que tout le monde est remplaçable mais rentrer chez soi et se retrouver seul dans un endroit qui n'est pas encore notre maison est déprimant. Et qu'on se retrouve à écrire son blog en mangeant des "baby carotte" ou des tomates cerises tout en écoutant des musiques de son adolescence... et ouai je les ai tous écumées durant l'écriture de cet article.

Mais dans 10 jours, je retourne sur Copenhague pour finir le déménagement, faire le "Housewarming" de ma ex-coloc et songer à mon emménagement dans un super appartement au centre de Canterbury.

Juste pour le plaisir car je suis sûr que vous le vouliez: https://www.youtube.com/watch?v=NIZMpbb9FRA (juste pour le plaisir des oreilles et vous pouvez vous imaginer moi beuglant, c'est gratuit).

"Tu oublieras, tu m'oublieras."

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article